Charis

Nom :
peu importe
Prénom :
Charis [prononcer 'karis" ]
Surnom :
Musicienne des Illusions perdues
Âge :
on ne demande pas l'âge des femmes ! en réalité, peu importe...
Métier :
Banfàith
Royaume :
Tous... pourtant... aucun...
Elément :
Illusion
Race :
Nymphe d'Illusion

Physique :
Visage aux traits enfantins, à la peau d'albatre. Frêle silhouette, d'une taille inférieure à la moyenne. Presque une enfant dirait-on, mais c'est sans voir la lueur de connaissances qui brille intensément dans ses prunelles indigo. Tout n'est qu'Illusion. Bien plus qu'une simple enfant qu'elle paraît elle est aussi une jeune femme aux lèvres pulpeuses, aux formes douces et généreuses. Elle paraît frêle, fragile, cachant sous un manteau violine des muscles fins d'une jeune femme sachant parfaitement utiliser le poignard qui pend délicatement à sa ceinture de soie. Un petit nez retroucé, lui donnant l'air malicieux, mais accordé à de grands yeux écarquillés, on ne peut parfois la penser coupable de quoi que cela soit. Enfant ayant grandit trop vite ou jeune femme mesquine ? Charis ne dévoile que rarement son visage. Son manteau aux motifs compliqués est muni d'une capuche sans cesse rabattue sur son visage.
Tout n'est toujours qu'Illusion.
Pour encadrer son visage d'ivoire, une cascade de cheveux bruns, presques noirs, qui descendent jusqu'à mi-cuisse. Enveloppant un corps gracile. Une taille fine dévoilant des hanches bien marquées. Ainsi, sa démarche en devient presque féline. Grande solitaire, elle chante tandis qu'elle amrche d'une voix magnifique passant de l'alto au soprano sans problème. Ainsi de grands airs surgissent de la bouche de Charis accompagnés de la gracieuse musique d'une lyre.
Mais sous ses airs quillerets et parfaitement innocents, la demoiselle ne cache pas moins des poignards dans sa robe de soie. Ses yeux indigo ne sont pas moins capables de jeter des éclairs, sa voix magnifique peut parfaitement prendre des aspects coupants, glacés, faisant frémir un guerrier devant une douce jeune fille.
Car tout n'est qu'Illusion n'est-ce pas ? L'Illusion de la douceur, l'illusion de la froideur... Illusion de liberté... Peu importe 1 + 2 ou A et B... de toute manière... tout n'est qu'illusion.

Psychologie :
Si la douceur est une qualité, elle est peut être un défaut chez Charis. Cette douceur lui permet de commettre des actes vils tels que des vols ou des assassinats. Qui oserait imaginer coupable une jeune fille aux grands yeux indigo ? Ne cherchez même pas à répondre, la réponse est "personne". Patiente, intelligente, réfléchie. Ces mots que l'on accorde à des qualités ne sont toujours que des défauts pour les victimes de Charis. Que voulez vous ? Une jeune fille telle qu'elle ne peut avoir pour nature "la gentille fille de maison qui donne à manger à son gentil petit mari et à ses gentils petits enfants". Peut être parce que Charis a tojours vécu seule - enfin à paryir d'un certain âge - et sur les routes - depuis toujours çà -. Peut être parce qu'elle fait partie des gens qui ont appris à avoir faim. Qui ont appris à connaître la véritable valeur d'un quignon de pain. Ou peut être parce que pour elle l'abeille qui vole est une illusion et le papillon d'illusion qu'elle venait de créer était, pour elle, bien vrai. La curiosité fait aussi partie de ses qualités / défauts. Curieuse de savoir. Curieuse d'aventures. Curieuses de plonger sa main dans le mal tout entier se protégeant de lui par la croyance d'une illusion.
Sans peur. C'est aussi une demoiselle sans peur. Sans peur de la mort. Sans peur des armes. Sans peur de Meldron. En revanche. Peur sans limite... des lignes noires... sur fond blanc... Une panique à leur vue prend son coeur bouleversant l'équilibre pourtant solide de Charis. Enfin, pour finir, et cela est sans doute la pire, ainsi que la seule et unique raison de la solitude de Charis. Le jeune fille est névropathe. Sans raison, sans cause précise, Charis fait une saute d'humeur qui peut s'avérer être terrible. Elle sont rares mais parfois meurtrière. Enfin cette dernière chose est assez éparse. Elle n'a que rarement tué des gens. Quoique. A vrai dire, elle n'est sait rien puisqu'elle ne se souvient jamais de rien après !
Je pense que l'Illusion du caractère de Charis prend fin. Il est complexe... certes... mais assez complet.

Arme : un petit poignard et un autre un peu plus long.
Objet fétiche : sa lyre et son flûte traversière.

Histoire :
Le passé de Charis = lignes noire fond blanc
Quatre mots.

Prologue

Il fait froid. Le vent me traverse la peau. Je ne comprend pas. Où suis-je ? Qui suis-je ? Question sans intérêt pour une enfant ? Oh, mais ces questions me suivent encore... toujours. Je regarde partout autour de moi. Le désert. Quelques étrange dunes de neige. Irrégulière. C'est le vent qui semble les avoir faite. Je détourne mon regard. Rien. Que du blanc, quelques arbres en masse par endroit. Je pose les yeux sur la petite veste que je porte. Elle est blanche. Comme la neige. Strillée de noir. Comme... J'hurle. Jette la veste au loin. J'ai peur.
Je crous dans tous les sens. Mon coeur bats s'en s'arrêter. Au loin : une caravane ? Il me semble entendre des voix. Ou n'est-ce qu'une Illusion ? Elle se rapproche. La réalité se lit dans le coeur de l'illusion de la vie. Elle s'approche. Un cri puis des paroles que je ne comprends pas. De toute manière, je ne sais même pas en quelle langue je pense. Je ne me souviens de rien. Même plus de la manière pour parler. J'ai à peine froid. C'est tout ce que je sais. Pourtant la femme qui court vers moi semble grelotter, au bord de la fièvre. Peut être n'est-elle pas habituée. J'en sais rien. Elle me prend contre elle.
"Poor child !"
Je la laisse m'enlacer. Cette langue je l'ai déjà entendue. Mais où ? j'en sais rien.
"Hanry ! We must to keep this girl. She's going to die on this street."
L'homme semble réticant. Qu'a dit la femme ? Je sais pas.
J'en convient : ça fait beaucoup de "je ne sais pas", mais pour une amnésique, c'est une expression qui revient souvent. Au bout d'un moment où le silence fut roi, l'homme hocha la tête.
"All right."
Puis il ouvrit la porte d'une des caravanes. Je suis placée à l'intérieur, bichonnée, bien traitée par la femme qui m'a sauvée. L'homme ne m'aime pas, du moins c'était son sentiment en me voyant. Par le seul amour qu'il tenait à sa femme il m'avait acceptée. Pourtant.

Trois jours plus tard, le jeune femme meurt suite à une violente fièvre.

Chapitre I

"Concentre toi Charis !"
La jeune fille fronça les sourcils, tenant à faire au détail près ce que lui dirait Hanry. Les plumes de la flèche frôlaient sa joue. Le corde ne faisait plus qu'une ligne droite avec le bras tendu. Les doigts lâchèrent la corde. La flèche de ficha en haut de la cible. Le visage de Charis se crispa.
"Non ! Non ! Et encore non ! Recommence !"
Cela faisait vingt-huit fois que la jeune fille recommençait. Certaines personnes de la caravane essayaient de raisonner Hanry, lui rappellant qu'une enfant de huit ans ne pouvait tirer à trente mètres en claquant des doigts, mais Hanry les renvoyaient fermemant à leurs occupations.
L'enfant tira.
La flèche brisa l'air.
Silencieuse. Meurtrière.
Elle se ficha dans le center parfait de la cible.
Charis frissonna puis lâcha l'arc, épuisée, mais contente.
"Ramasse ton arc ! Ne l'abîme pas andouille !"
Sa joie retomba.

***

Un vieil homme. Il regardait la petite.
"Vous êtes dur avec elle Hanry."
Le chef de la caravane lui jeta un regard noir.
"Elle doit apprendre. Savoir se défendre. Tout le monde doit le savoir. Tout le monde doit agir dans le cas où Meldron et sa Horde de Loup attaquerait."
Charis tendit l'oreille. Elle le cachait à Hanry, mais souvent le soir, elle rejoignait les loups. Elle aimait bien ces bestioles. Elles n'étaient pas méchantes. Seul le vieil homme le savait. Là, il donnait des leçon à l'enfant. Il lui apprenait à jouer de la flûte. Et de la harpe. Parfois il faisaient des duos. Les loups ne partaient pas.
"Elle n'est pas faite pour être guerrière Hanry. Elle a un autre pouvoir."
Là, le vieil homme se pencha vers le chef et lui murmura quelque chose. Ce quelque chose troubla terriblement le grand saltimbanque-guerrier. Il voulait que sa troupe sache se défendre. Ils étaient tous des guerriers. Femmes comme hommes. Et tous savaient faire quelque chose : de la dance, des pirouettes, des acrobaties. Mais seul Terelo, le vieil homme, connaissait l'art de la musique. Il était Barde.
Charis détestait les cachotteries. Elle savait que Terelo savait qu'elle était là et c'était la raison pour laquelle il avait baissé la voix.
La nuit tombant, la petite fille rejoignit Terelo.
"Qu'est-ce que tu me caches Terelo ! Je sais que tu savais que j'étais là quand tu parlais avec Hanry ! Dis moi ce que tu me caches !"
Il éclata de rire.
"je suis sûr que tu savais aussi que je l'avais dit à voix basse pour que tu n'entendes pas, alors ne me pose pas la question, je ne te le dirai pas. Apprends à être patiente ma petite."
"Chuis pas petite !"


Chapitre II

Il devait être quatorze heures quand il déferlèrent sur le camp. Celui qui commandait était jeune. Il régnait sur son visage une méchanceté sans limite, mais surtout le désir profond de gagner. Comme s'il devait prouver à quelqu'un qu'il état le meilleur. Ce jeune homme : un certain chef de la horde des loups. Ce quelqu'un : Meldron.
Le camp : de malheureux saltimbanques guerriers.
Le combat fut empli de haine.
La jeune fille partit en courant. Elle manquait de courage. Peut être avait elle seulement du bon sens. Peut être. Ou alors elle savait qu'elle ne devait pas mourir là. Que sa vie s'étendait plus loin sur l'horizon.
Elle l'avait... vu ? On pourrait le dire ainsi. Comme dans des rêves. Elle savait qu'ils attaqueraient aujourd'hui. C'est pourquoi elle était partie à midi. Elle avait prévenu Hanry qu'elle devait aprtir, que les troupes de Meldron n'étaient pas loin. Il s'en moquait.
Tant pis.
Il ne l'aimait toujours pas. Après toute ses années. Il la jugeait encore coupable de la mort de sa femme. Il avait peut être raison.

***

La jeune fille aimait marcher. Elle en avait besoin.
Terelo n'avait pas voulu l'accompagner. "Ma vie s'éteind aujourd'hui Charis. Pars." La denrière phrase qu'elle avait entendue de lui. Elle qu'elle entendrait jamais...
Il lui avait dit qu'elle était une vraie Banfàith à présent. Elle en possédait les pouvoirs et la maîtrise quasi nécessaire. Bien sûr, il lui faudrait s'entraîner encore, encore... Mais elle pouvait "vendre" ses services. Elle avait fait tout les pays pour ça.

Epilogue

Je suis entrée dans le royaume de Meldron je crois. Je voudrais bien le tuer parfois. Mais peut être a t il des prix intéressants. ce en quoi je le tuerai ensuite.
Un rire m'échappa.
Je sais que je ne tuerai pas Meldron. Personne si je pouvais. Bien que je l'ai déjà fait. Mais c'était obligatoire. Cet homme avait voulu m'enlever ma virginité. Il avait payé cet acte de sa vie. Il ne m'aspire pas de compassion. J'ai toujours aussi peur des lignes noires. Je voudrais toujours savoir qui je suis vraiment. Je voudrais aussi connaître tous les bonheurs de la vie.
Cependant.
Chaque chose en son temps.
Ma vie est encore loin de son crépuscule...

Très bonne fiche, vraiment ! Bienvenue !